1 ) Exposition : Les chevaux du roi. Les chevaux de Marly, chefs-d'oeuvre de l'art équestre.
Decouvrez la place et les usages du cheval et de ses représentations au sein du domaine de Marly, de Louis XIV à le Révolution.
L'exposition retrace à travers tableaux, sculptures, dessins, gravures, accessoires et documents d'archives, la riche histoire équestre de Marly et l'empreinte du cheval dans ce lieu emblématique. Symbole du pouvoir royal, la présence, réelle ou figurée, du cheval est montrée sous ses différents aspects : compagnon des divertissements, des activités politiques et militaires, figure artistique, culturelle ou politique.
Le parcours met en valeur les monumentaux Chevaux de Marly, ainsi que le rôle du cheval dans les transports, les divertissements aristocratiques et les activités militaires.
Le cheval est intimement lié à l'histoire du château. C'est un acteur incontournable des chasses royales qui sont à l'origine de la création du domaine, un compagnon essentiel de la famille royale et de la cour au quotidien.
Musée du domaine royal de Marly (01 39 69 06 26), 1 grille Royale - parc de Marly, 78160 Marly le Roi. Jusqu'au 3 novembre 2024. Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h.
www.musee-domaine-marly.fr
2 ) Exposition : Cheval en majesté - Au coeur d'une civilisation.
Près de 300 oeuvres avec des prêts exceptionnels du monde entier mettant ainsi en lumière la place et les usages du cheval dans la société civile et militaire, sur une période allant du XVIe au XXe siècle en Europe, jusqu'à le veille de la Première Guerre mondiale, marquant la fin de la civilisation hippomobile et la relégation du cheval au domaine des loisirs.
Première exposition d'une telle ampleur dédiée au cheval, celle-ci s'articule en treize sestions déployées sur un parcours traversant plusieurs espaces emblématiques du château de Versailles.
Château de Versailles (01 30 83 78 00), Place d'Armes, 78000 Versailles. Jusqu'au 3 novembre 2024. Ouvert de 9h à 18h30. Fermé le lundi.
www.chateauversailles.fr/actualites/expositions
3 ) Salon des patrimoines locaux (salon Ardipa)
La version 2023 de ce salon annuel (en lien avec notre environnement régional) s'est tenu le samedi 2 décembre. Les producteurs de biens culturels ont exposé, échangé avec le public ou vendu leurs productions (livres, publications, images, DVD documentaires, offres de conférences ou d'expositions, récit de vie...), ou tout simplement ont transmis gratuitement leurs connaissances.
Plusieurs associations en lien avec le Patrimoine local étaient présentes et ont proposé de découvrir leurs travaux. Possibilité d'adhésion sur place.
Quelques animations ont été organisées au cours de l'événement (exposition, film documentaire, conférence...).
Organisateur : Ardipa, avec la participation de la ville de Viry-Châtillon et du Conseil départemental de l'Essonne.
Ferme de Viry-Châtillon, 31 rue Henri Barbusse, 91170 Viry-Châtillon, parkings de la mairie. Prochain salon en novembre 2024, de 14h à 18h, entrée gratuite.
Contact : ardipa@yahoo.com
4 ) Exposition : Notre-Dame de Paris : au coeur du chantier.
Proposée par l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, présentée sous le parvis, cette exposition nous emmène à la découverte des grandes opérations et enjeux du chantier de restauration suite à l'incendie du 15 avril 2019.
Installée sous le parvis de la cathédrale, la Maison du chantier et des métiers de Notre-Dame met en lumière les savoir-faire mobilisés pour la renaissance du monument millénaire.
Ils sont grutiers, charpentiers, échaffaudeurs, cordistes, maçons, tailleurs de pierre, couvreurs, archéologues, et certains étaient présents dès le lendemain de l'incendie, pour consolider l'édifice, déposer les vitraux ou vérifier l'état des cloches et du grand orgue.
Espace Notre-Dame, 1, parvis de la Cathédrale (entrée face au 6, rue de la Cité), 75004 Paris. Métro L4 Cité, métro L1 Hôtel de Ville et RER B Saint-Michel Notre-Dame. Jusqu'à décembre 2024. Entrée gratuite, sans réservation. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 20h.
www.rebatirnotredamedeparis.fr/activite-culturelle/au-coeur-du-chantier
5 ) Exposition : Le propulseur, des chasseurs de rennes aux chasseurs de kangourous.
Le propulseur est une arme qui a été utilisée pendant des milliers d'année pour la chasse, la pêche et la guerre. Cette arme est constituée d'une baguette munie d'un dispositif d'appui sur ou dans lequel vient s'insérer un projectile : la sagaie. Elle témoigne de l'ingéniosité de l'être humain et de sa capacité d'adaptation à des environnements très diversifiés et parfois extrêmes.
L'exposition vous emmène à la découverte des chasseurs préhistoriques d'Europe, où le propulseur apparaît il y a quelques 22 000 ans, vers les déserts peuplés par les aborigènes d'Australie, en passant par la Nouvelle-Guinée et les étendues glacées de l'Arctique, sans oublier les forêts d'Amazonie et les plaines d'Amérique du Nord.
Des objets ethnographiques provenant du monde entier sont présentés ainsi que des moulages de chefs-d'oeuvre préhistoriques.
Musée départemental de Préhistoire d'Ile de France (01 64 78 54 80), 48, avenue Étienne Dailly, 77140 Nemours. Jusqu'au 30 décembre 2024.
www.musee-prehistoire-idf.fr
6 ) Hommage : Pincevent, 60 ans de fouilles et de recherches sur les Magdaléniens (depuis 1964).
Voilà 60 ans que les archéologues fouillent le site archéologique de Pincevent situé sur la commune de La Grande Paroisse en Seine et Marne (77) ! Découvert lors de l'exploitation d'une gravière non loin de Varennes sur Seine, ce campement de chasseurs de rennes de la dernière période froide du Paléolithique récent est fouillé depuis plus d'un demi-siècle par des équipes du CNRS, héritiers de l'école de pensée d'André Leroi-Gourhan. Site emblématique de la recherche archéologique internationale, de nombreux préhistoriens, ethnologues et autres spécialistes se sont un jour penchés sur ce sol qui a conservé le passage de nos lointains ancêtres. Dans ce fond de vallée de la Seine, actuellement ponctué de gravières, les Magdaléniens sont revenus à 23 reprises chasser le renne puis le cheval il y a environ 14 000 ans. De douces inondations provoquées par les débordements de bras de la Seine ont recouverts chacune de ces occupations. De fines couches de limon ont ainsi assuré un parfait état de conservation à ces différents niveaux d'habitation. Ce qui fait de Pincevent un "Pompéi préhistorique". La formule suivante se prête particulièrement bien au site de Pincevent : fouiller les strates unes à unes et lire la préhistoire, comme dans un livre ! Des restes de campements très bien conservés furent ainsi dégagés sur plusieurs milliers de mètres carrés. En 2014, plusieurs manifestations furent proposées au public pour célébrer un demi-siècle de recherches, notamment une exposition réalisée par le Centre archéologique de Pincevent, situé sur le site de fouilles. A la lumière des résultats des recherches, cette exposition entreprit de présenter le mode de vie des chasseurs - cueilleurs(ses) - pêcheurs magdaléniens. Dans le contexte du site de Pincevent, quelles étaient leurs techniques de chasse, leurs habitations, leurs habitudes alimentaires ? Le Musée de Préhistoire d'Ile de France propose de retrouver toute l'année le monde des Magdaléniens ; à l'aide d'objets exposés de façon permanente associés à un circuit de visite didactique et par des expositions thématiques ou des ateliers pédagogiques. Musée de Préhistoire d'Ile de France (01 64 78 54 80), 48, avenue Etienne Dailly, 77140 Nemours. www.musee-prehistoire-idf.fr
7 ) 05/08/2024 : Ils avaient effectué une
entrée remarquée sur la chaîne télévisuelle France 3 en janvier 2003, avec "l'Odyssée de l'espèce" (record d'audience TV de l'époque avec neuf millions de téléspectateurs puis beau succès à l'étranger, environ 400 millions de téléspectateurs dans 25 pays). Yves
Coppens en conseiller scientifique et le réalisateur Jacques Malaterre
récidivèrent avec "Homo sapiens", diffusé sur France 3 en janvier 2005.
Ce deuxième épisode fit également un beau score d'audience télévisuelle ! Des résultats qui
révèlent l'intérêt du public pour les origines de l'Homme. Ce second opus
commence là où finissait le précédent. Moins scientifique, certainement, plus
romanesque, sans nul doute ! << Ou on travaille pour des milliers, des
dizaines de milliers de personnes ou pour des millions de personnes ! ... Le
problème de ces films sera toujours un mélange d'information et de
fiction... >> C'est en ces termes qu'Yves Coppens répond en 2005 aux
questions concernant ce documentaire parfois emphatique et par trop emplis
d'humanisme, à la recherche constante de l'émotion. Dans ce nouvel épisode, un
développement plus important est consacré au traitement envers les morts
et le chamanisme. Souvent emporté par un lyrisme peu approprié et fermé au
doute qui fait
la Science.
En
effet, l'imagination des réalisateurs l'emporte trop
souvent sur
la
Science. Néanmoins, c'est somme toute un effort non
négligeable de vulgarisation scientifique. On ne se lasse pas de cette aventure
humaine. Mais pourquoi et comment cousin Néandertal a-t-il disparu (non
adaptation au changement climatique, pandémie létale liée à un virus exogène,
arrivée d'Homo sapiens et bouleversement de l'équilibre de la niche écologique dans laquelle il évoluait depuis plus de 200 000 ans, élimination par d'autres hominidés, taux de reproduction plus faible que d'autres hominidés, hybridation culturelle et biologique avec d'autres hominidés, notamment avec Homo denisovensis [les Denisoviens du site de Denisova, en Sibérie], puis
absorption génétique "discrète" par l'Homme moderne qu'est Homo sapiens... qui venait de domestiquer le loup, devenu le meilleur ami de l'homme, excellent coéquipier dans la chasse au gibier, devenu plus rare pour nourrir les jeunes Néandertaliens) ?
Plusieurs anthropologues avancent, dans une récente théorie, qu'un processus de domestication particulièrement intense de notre espèce par elle-même aurait rendu les Homo sapiens plus sociables et plus collaboratifs que les autres espèces. (autodomestication humaine = forte augmentation de la population + accélération de l'évolution des techniques).
Dans le journal Libération, daté 29-30 janvier 2005, cinq spécialistes de
la Préhistoire
signaient
un texte dans lequel ils dénonçaient avec virulence certains des aspects de ces deux
films. Le 2 avril 2005, une émission de Michel Alberganti radiodiffusée sur France Culture proposait d'en débattre avec Boris Valentin et Jacques Pélegrin
(représentants des cinq signataires de l'article de Libération de janvier
2005). Au menu : Comment vulgariser un domaine où les incertitudes
scientifiques ouvrent la voie à la fiction ?...
Au cours d'un
colloque archéologique en novembre 2006, Yves Coppens revint sur le premier
épisode de 2003 pour lequel il conservait une fierté eu égard à l'audience et à
l'effort de vulgarisation. Il annonça : <<... Quand on est conseiller
scientifique on n'a pas grand chose à dire face à la production, aux
gestionnaires... Le montage m'a aussi en partie échappé... Je ne crois pas que
tous les préhistoriques étaient aussi laids et hébétés que l'a montré le
film... Pourquoi Néandertal, vivant dans une région froide aurait-il la peau
plus sombre qu'Homo sapiens venant d'une région tempérée comme l'était le
Moyen-Orient de l'époque ?... Néandertal se trouvant en admiration devant
Cro-Magnon / Homo sapiens, est-ce bien la réalité ?... >>
Le "Sacre de
l'Homme" diffusé sur France 2 le 10 avril 2007 est le troisième opus de Jacques Malaterre. Consacré essentiellement au
Néolithique, on y dépeint la naissance d'une économie de production, en
insistant sur les nouveaux rapports qu'entretiennent maintenant les groupes
humains. Les anciens chasseurs - cueilleurs(ses) - pêcheurs nomades deviennent lentement
sédentaires et défendent un territoire cultivé, une propriété. Un milieu
naturel progressivement maîtrisé, des moyens de subsistances prévisibles : la profonde mutation culturelle du Néolithique, s'étalant sur plusieurs siècles et sur d'immenses territoires ! L'environnement ne cessera, de mutations en
remaniements, de perdre peu à peu la plupart de ses états naturels sous l'effet
de techniques toujours plus efficaces. La main de l'homme maîtrise le
territoire, le paysage ! C'est également l'avènement des premières cités...
Conseillers scientifiques : Yves Coppens et Jean Guilaine.
L'Odyssée de
l'espèce, Homo sapiens et Le
Sacre de l'Homme sont disponibles en DVD et sur internet (France Télévisions Editions). La
diffusion de ces documentaires ou docu-fictions fut l'occasion d'éditer plusieurs livres et bandes dessinés (Editions
Flammarion et Bamboo).
Conforté par le
succès de ces trois épisodes, le réalisateur Jacques Malaterre s'est lancé dans
l'aventure cinématographique. Pas un "docu-fiction" mais une histoire
romancée, celle de la disparition du peuple néandertalien à travers le destin
d'Ao, le dernier représentant de cette espèce. Ce film est tiré du roman
"Ao, l'homme ancien" de Marc Klapizynski. "Ao, le dernier
Néandertal" est sortie en salle en septembre 2010. Pour les conseils
scientifiques, les producteurs et le réalisateur firent appel à une spécialiste
de Néandertal, Marylène Patou-Mathis. Elle s'attacha à décrire les habits, les
campements, les armes, la façon de vivre et de chasser. Cette paléontologue
démontre que l'Homme de Neandertal est un stratège au langage articulé, le plus grand
chasseur de tous les temps. Il taillait des outils performants, était en capacité d'une pensée symbolique et pratiquait des rites funéraires. Il aurait été moins fécond que son rival Homo
sapiens (Homme moderne), mais des études génétiques menées notamment depuis le séquençage complet de son génome en 2010, montrent que les deux
espèces se sont hybridées. Après avoir vécu près de 300 000 ans, si Néandertal a disparu, il reste un peu de lui en
nous... Suivant les individus hors d'Afrique, jusqu'à 4 % de leur ADN contiendrait du code génétique de Néandertal.
Les Aborigènes d'Australie ainsi que les Papous possèdent jusqu'à 6 % de gènes hérités des Denisoviens (site de Denisova). Homo
sapiens s'est installé en Europe il y a environ 43 000 à 45 000 ans.
Dans le film, quelques écueils persistent, notamment la présence de
l'ours blanc, contemporain de Néandertal. L'état actuel des recherches attestent que l'ours blanc est
apparu plusieurs millénaires après la disparition de Néandertal, attestée
aujourd'hui vers -33 000 ans dans la péninsule ibérique, près de Gibraltar. Coproduction : France
Télévisions.
De part et d'autre du globe, plusieurs événements auraient eu lieu : une hybridation identifiée en 2018 entre Néandertal et Denisoviens, ainsi qu'une autre entre Néandertal et Homo sapiens à l'ouest, au Proche-Orient il y 80 000 à 100 000 ans, et entre Denisoviens et Homo sapiens à l'est.
A la faveur de l'évolution des techniques d'analyses biologiques, après l'identification en Indonésie d'Homo Floresiensis (-100 000 à -50 000 ans) il y a quelques années, une nouvelle espèce est introduite en 2013 dans le genre Homo. Il s'agit d'Homo Naledi en Afrique du sud, puis de Homo Luzonensis en 2019, vivant également en Asie du sud-est et datant de plus de 50 000 ans, sur l'île de Luçon aux Philippines (ossements mis au jour à partir de 2007).
En 2021, des traces de Denisovien ont été mises au jour au Laos par une équipe internationale. Il s'agit d'une molaire ayant appartenu à une fillette de 3 à 8 ans, il y a 130 000 ans. Pour Denisovien, le lien géographique est désormais établi entre les régions froides du Nord de l'Eurasie et la zone tropicale d'Asie du Sud-Est. Elle montre aussi la faculté d'adaptation de cette espèce humaine à des climats très différents.
Pour Néandertal, longtemps considéré comme un être primitif et bestial, il est aujourd'hui reconnu comme un humain à part entière. Néandertal n'était ni supérieur, ni inférieur à l'homme moderne (Homo sapiens), il était différent. La découverte en 1856, de sa singulière calotte crânienne dans la vallée ("thal" en allemand) de Neander en Allemagne et les découvertes majeurs du XIXe siècle ont mis le monde scientifique en ébullition, suscité de nombreuses interprétations scientifiques et nourris les imaginaires. Une espèce plus proche de nous qu'on ne le croyait il y a quelques années et dont la disparition nous interroge sur notre propre destinée face aux changements environnementaux (et culturels ?).
Diffusé en 2018 sur la chaîne télévisuelle de la TNT France 5, le documentaire "Qui a tué Néandertal ?" fut réalisé par Thomas Cirotteau, d'après le livre de paléofiction "Qui a tué Néandertal ?" d'Éric Pincas (rédacteur en chef du magazine Historia). Jacques Malaterre a également participé à l'écriture de ce documentaire qui dévoile, sous la forme d'une enquête policière, l'ensemble de la démarche scientifique en archéologie visant à élucider le mystère de la disparation de Néandertal. Fausse enquête policière mais véritable enquête scientifique sur l'une des disparitions les plus fascinantes de l'histoire de l'humanité. Des séquences du film "Ao, l'homme ancien" sont incorporées à ce thriller préhistorique dans lequel des chercheurs du monde entier entreprennent de retracer le fil de l'histoire de cette espèce humaine. Coproduction documentaire : Bonne pioche télévision et France Télévisions.
Près de vingt ans après "l'Odyssée de l'espèce", Jacques Malaterre est revenu avec un nouveau docu-fiction, "Les derniers secrets de l'humanité", racontant l'évolution de l'Homme en Asie, coécrit avec le paléontologue Yves Coppens, décédé en juin 2022. C'est Antoine Balzeau (CNRS et MNHN) qui a poursuivi la responsabilité scientifique du projet. Cette fresque s'étale sur plus d'un million d'années à travers de grands territoires, des frontières de la Mongolie jusqu'aux confins des forêts de la Chine tropicale, l'environnement qui a accueilli le stégodon, l'ancêtre de l'éléphant, et le gigantopithèque, l'ancêtre du gorille. D'Homo erectus à Homo sapiens, cet épisode dévoile les récentes découvertes scientifiques sur l'origine de l'Homme. Les principaux sujets concernent la découverte du feu, de l'art et l'adaptabilité de nos ancêtres face à la nature. Une aventure préhistorique et scientifique entièrement filmée en Chine en 2021.
Quelques étrangetés interpellent le téléspectateur averti : Homo erectus toujours vétu de peau animal, peu de différences physiques entre Homo erectus et Homo sapiens, la découverte par le même Homo erectus de la fabrication du feu puis de la découverte du trait, du graphe en grattant un coquillage... Le découpage chronologique de différentes séquences est peu marqué. Elles auraient pu bénéficiées de plus de repères pédagogiques. Dans cet opus à la gloire de la Chine, il est question d'émotion, celle transmise au téléspectateur, toujours, mais également celle des représentants du genre Homo au cours des âges. A la lumière des connaissances actuelles, il est encore très complexe, voire hasardeux, d'interpréter un système de pensée, une mentatlité, des émotions, une prise de conscience...
Diffusé le 16 avril 2024 sur la chaîne télévisuelle de la TNT France 2. Production documentaire 2023 : 10.7 Productions. Budget : 6 millions d'euros.
8 ) 22/06/2022 : Yves Coppens s'en est allé à l'âge de 87 ans le 22 juin 2022. Quelques semaines auparavant, il faisait paraître un dernier ouvrage, son autobiographie, "Une mémoire de mammouth". Yves Coppens appréciait la lumière, microphones et caméras, il fut un excellent passeur de Science, un transmetteur de connaissances sans nul autre pareil dans sa discipline.
C'est en novembre 1974, en Ethiopie, dans la basse vallée de l'Awash (dans la Rift valley), qu'Yves Coppens prélève le fossile baptisé Lucy (ou Lucie). Daté de 3,3 millions d'années, ces restes humains correspondent au premier spécimen fossile de l'espèce Australopithecus afarensis identifiés (complet à 40 %). Bien sûr, Yves Coppens n'était pas seul dans l'aventure. Ce projet, codirigé par Donald Johanson (paléo-anthropologue américain), Maurice Taïeb (Géologue français) et Yves Coppens (paléontologue), accueillait également quelques chercheurs éthiopiens.
Les premiers fragments du squelette furent prélevés par Donald Johanson et l'un de ses étudiants en stage, Tom Gray.
Lucy, en référence à "Lucy in the sky", succès des Beatles bien apprécié par l'équipe de fouille.
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